Astrologie et astronomie

Très tôt le ciel fut observé par les scientifiques de l’Antiquité qui entreprirent de répertorier et décrypter les phénomènes célestes. L’astronome le plus connu de l’époque romaine est Ptolémée. Dans son oeuvre l’Almageste, on retient l’idée que la Terre, située au centre de l’Univers, est un objet immobile, autour duquel se meuvent tous les autres objets, tels que le Soleil et les planètes (géocentrisme).
Les Romains ont nommé les planètes en fonction de leur mouvement et apparence. Par exemple, Vénus, la planète qui apparaît la plus brillante, rappelle la déesse de la beauté, tandis que Mars fait référence au dieu de la guerre à cause de sa couleur rouge. La planète Mercure doit son nom au dieu romain du commerce et des voyages à cause de la rapidité de son déplacement.

L’astrologie, en revanche, est un ensemble de croyances et de pratiques qui n’entrent pas dans le domaine du rationnel, basées sur l’interprétation des correspondances supposées entre les configurations célestes et les affaires humaines. Elle provenait du Moyen-Orient et était liée à la pratique de l’astronomie. Elle devint très populaire pendant l’Antiquité. Certains politiciens romains y avaient recours, comme Marc Antoine. Octave avait son signe de naissance gravé sur son sceau.

Chaque mois  désignait à la fois un signe zodiacal et la protection d’un dieu : Bélier = Athéna, Taureau = Aphrodite, Gémeaux = Apollon, Cancer = Hermès, Lion = Zeus, Vierge = Déméter, Balance = Héphaistos, Scorpion = Arès, Sagittaire = Artémis, Capricorne = Hestia, Verseau = Héra, Poissons = Poséidon.

Cependant l’astrologie était parfois une pratique dangereuse pour les astrologues. Les empereurs étaient impitoyables avec eux : si l’un d’eux ne se montrait pas à la hauteur, il était tué.